Suite au sommet de l’Aquila qui s’est conclu le 10 juillet dernier, les pays du G8 (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada et Russie), élargi aux pays émergents, se sont engagés à réduire de moitié les émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2050. La baisse des GES concerne également celles des pays industrialisés de 80% ou plus, par rapport à 1990 ou « une année plus récente ». En tout, ce sont les seize pays émetteurs de CO2 de la planète, développés et en développement, qui reconnaissent l’urgence de l’engagement.
» C’est un progrès important du G8 par lequel les pays développés reconnaissent le défi scientifique du GIEC ainsi que le rôle de leadership qu’ils doivent jouer dans la lutte contre le changement climatique . Les réunions d’Heiligendamm en 2007 et de Toyako en 2008 n’avaient pas permis de telles avancées, souligne le ministère de l’Ecologie. On peut néanmoins regretter l’absence d’objectifs de réduction des émissions de GES à horizon 2020 assurant que nous sommes sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de 2050 « , déclare le ministère de l’Ecologie .
Dans cinq mois se tiendra la conférence de Copenhague qui doit conclure un nouvel accord international pour lutter contre le changement climatique.
Les prochaines réunions du » Major Economies Forum on Energy and Climate » (MEF), du G20 à Pittsburg le 24 septembre prochain, et les sessions onusiennes, auront pour but de définir un objectif intermédiaire à hauteur du défi scientifique qu’est le réchauffement climatique . Ainsi que d’avancer sur le soutien financier aux pays les plus vulnérables au réchauffement.