D’après les experts en évolution climatique, l’Afrique sera le continent le plus affecté par les changements climatiques.
Ainsi, d’après le Giec, sur la base des prédictions des experts, » vers l’an 2020, 75 à 250 millions de personnes seront exposées à un stress hydrique accru en raison des changements climatiques. Couplé à une demande en augmentation, le mal aura des incidences néfastes sur les moyens d’existence et aggravera les problèmes d’accès à l’eau. Dans de nombreux pays et régions d’Afrique, on s’attend à ce que la production agricole et l’accès à la nourriture soient sérieusement compromis par la variabilité et l’évolution du climat. Les zones propices à l’agriculture, la durée des saisons de végétation, le rendement de l’agriculture pluviale et le potentiel de production pourraient certainement diminuer, particulièrement en marge des zones semi-arides et arides. »
Les prévisions alarmistes des changements climatiques n’épargnent pas la santé des populations. » Les expositions liées aux changements affecteront probablement la santé des millions de personnes et, en particulier, celles qui ont une faible capacité d’adaptation « , prévoient les experts. Pis, » à l’horizon 2080, la population à risque par rapport au paludisme pourrait augmenter de 80 millions. A cela, il faudrait augmenter les risques plus élevés d’augmentation de la malnutrition, d’épidémies de méningites et de dengue. «
En Afrique, la plupart des régions ont connu, entre la fin des décennies 60 et les décennies 70, une sécheresse sévère. De fortes variations interannuelles se sont superposées à ce signal décennal. Malgré les incertitudes sur les projections futures du climat régional, de nombreuses régions africaines devraient continuer à faire face à la sécheresse et aux inondations, conséquence d’une plus grande vulnérabilité des pluies.
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