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Agriculture: le bio s'impose comme le modèle à suivre

Sommaire de cet article :

  1. L'agriculture bio : un strict cahier des charges
  2. Le bio : un moteur en marche
  3. Agriculture raisonnée et agriculture durable
  4. Certification environnementale : le pari sera-t-il tenu ?
Les pratiques de l'agriculture sont aujourd'hui multiples : agriculture bio, raisonnée, durable, traditionnelle, et bientôt de haute qualité environnementale. Mais aujourd'hui, c'est bien l'agriculture bio qui se développe de façon soutenue et qui montre la voie en matière de santé, et de préservation durable de la biodiversité et de l'environnement.

Longtemps, l'agriculture n'a été évaluée que sur son rendement, ce qui a conduit au développement de pratiques " productivistes ", au détriment de l'environnement. Ce dernier n'a été pris en compte au sein de la PAC (Politique Agricole commune) qu'en 1985, dans Le Livre Vert. Désormais, l'environnement a pris une importance tout autre... Et le consommateur veut des produits de qualité. Qu'est ce que cela implique pour les agriculteurs ?

Limiter l'emploi des produits phytosanitaires (pesticides), des fertilisants, voire exclure les produits de synthèse comme le fait la filière bio, représentent les premières mesures auxquelles on pense. Mais le terrain est bien plus complexe que l'on croit, et l'évolution des pratiques des agriculteurs leur fait changer durablement de regard sur leur métier.

L'agriculture bio : un strict cahier des charges

L'agriculture biologique correspond à un mode de production spécifique, prenant en compte des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et du bien-être animal. Le 1er janvier 2009, la nouvelle réglementation européenne est entrée en vigueur : le règlement (CE) n°834/2007 a remplacé le règlement (CE) n°2092/91 modifié. Les modalités d'application résident dans le règlement (CE) n°889/2008.

L'agriculture biologique est fondée notamment sur :

- L'interdiction des produits chimiques de synthèse : pesticides (herbicides, insecticides, antifongiques), et engrais ;
- L'Interdiction des OGM
- L'interdiction des cultures hors sol
- L'interdiction de l'irradiation pour la conservation des aliments
- Le recyclage des matières organiques
- La rotation des cultures
- L'interdiction de l'usage des antibiotiques et hormones pour traiter les animaux. Les traitements doivent être basés sur des médecines douces, homéopathie, phytothérapie et aromathérapie. Le recours à d'autres traitements n'est autorisé qu'en en cas de besoin impératif et dans des conditions très strictes. Au-delà, l'animal est déclassé et la viande n'est plus labellisée bio.