entreprise énergie

La Tour Elithis : Un immeuble qui produit plus d'énergie qu'il n'en consomme

Sommaire de cet article :

  1. Présentation
  2. Utiliser les sources de production d'énergies renouvelables
  3. Une charte éco-comportementale
Concentré d'écologie, d'éco-citoyenneté et de technologie, la tour Elithis, qui vient d'être inaugurée à Dijon, est un modèle énergétique et environnemental très prometteur.
En France, le secteur du bâtiment est celui qui consomme le plus d'énergie après le transport : 43 % de la consommation française. Celle-ci ne cesse d'augmenter avec plus de 1,4 % par an en moyenne depuis 10 ans. Cela représente 25 % des émissions de gaz à effet de serre.

(source : Ademe, Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie )

La société d'ingénierie climatique et électrique Elithis a fait appel à l'architecte Jean-Marie Charpentier pour " relever le défi de créer un bâtiment conciliant esthétisme, intégration urbaine, confort, performance énergétique et environnementale ".

La Tour Elithis

Haute de ses 33,50 mètres, cette tour se veut être à ce jour le bâtiment tertiaire " le plus sobre au monde sur le plan énergétique et environnemental ", notamment en matière de rejets de gaz à effet de serre (GES). Cette tour consommera six fois moins de CO2 qu'un bâtiment classique.
" La tour a coûté 7 millions d'euros soit 1.400 euros (hors taxes) au mètre carré. C'est le même prix qu'un bâtiment standard qui consomme lui 220 kWh par mètre carré et par an ", souligne la société Elithis.

Info +

Le projet Elithis a bénéficié d'un soutien technique et financier de l'ADEME et du Conseil régional de Bourgogne, dans le cadre d'un appel à projet régional sur les bâtiments basse consommation, issu du PREBAT (programme national de recherche et d'expérimentation sur l'énergie dans les bâtiments). La Tour Elithis est le premier bâtiment tertiaire du PREBAT à énergie positive. Quatre autres projets sont en cours en régions Rhône- Alpes et Bretagne. L'objectif du PREBAT est de développer les innovations permettant de diviser par sept à huit les émissions de CO2 des bâtiments neufs et d'obtenir, à terme, des bâtiments à énergie positive.

Plus de 200 projets de bâtiments démonstrateurs ont été sélectionnés depuis 2006 dont 30% concernant le secteur tertiaire (pour une surface totale de 150 000 m2).