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Problématiques environnementales en Argentine : où en est-on?

Sommaire de cet article :

  1. Rencontre avec le Secrétariat d'Etat à l'environnement
  2. Rencontre avec la filiale de Greenpeace Argentine
  3. Pour une prise de conscience nécessaire..
  4. ..Greenpeace agit!
Notre correspondant à l'International, Nicolas Deburge, est parti début 2009 en direction de l'Amérique du Sud, continent qu'il parcourra pendant 6 mois avant de se diriger vers l'Asie du sud est. Le but de ce voyage ? Aller à la rencontre des experts de la lutte contre le changement climatique afin de nous faire part des projets d'adaptation et des projets d'atténuation du changement climatique. Sa " chronique irrégulière du changement climatique " commence à Buenos Aires.

Mon voyage " sur les traces " du changement climatique commence à Buenos Aires, en Argentine. J'y ai deux rendez-vous, l'un avec le directeur de la cellule changement climatique du Secrétariat d'Etat à l'environnement, le docteur Nazareño Castillo, l'autre avec la filiale argentine de Greenpeace.

Autant le dire tout de suite : je suis sorti déçu du premier. Lors de mes prises de contact préliminaires, on m'avait parlé de projets pilotes d'irrigation face à la désertification, l'un des principaux impacts du changement climatique en Argentine. Or une fois sur place, je me rends compte que rien de concret n'a encore été mis en place par le gouvernement. Tout juste est-il en train de poser les bases d'un projet d'adaptation d'une communauté de la province Formosa, au nord du pays, en proie à des inondations toujours plus récurrentes et violentes - une autre conséquence locale du dérèglement du climat... Mais, de l'étude détaillée du contexte à la recherche de fonds, tout reste à faire pour que ce projet puisse voir le jour. Je ne m'étendrai donc pas plus sur cette réunion qui me laisse un goût amer.

Direction Greenpeace, ou m'attendait une rencontre plus intéressante...

 

Info +

La problématique du changement climatique est vaste, et englobe une multitude d'aspects. Rares sont les scientifiques sérieux qui s'obstinent à le nier: le fonctionnement actuel du capitalisme, dans toute sa complexité, est intimement lié au changement que connaît notre planète. J'ai donc décidé de centrer mon propos sur les deux pratiques essentielles dans la réponse au phénomène : les projets d'adaptation (consistant à mettre en place des systèmes innovants pour faire face aux conséquences du changement climatique), et les projets de mitigation (ou d'atténuation, visant à en limiter la progression).