Plus de 800 études ont été réalisées, ou sont en cours, sur les effets sanitaires des ondes électromagnétiques . Mais la plupart étant largement financées par les opérateurs téléphoniques quelle confiance accorder à leurs conclusions?
L'analyse de 59 publications sur le sujet (Huss et al, 2006) apporte la réponse en démontrant le lien entre la source de financement et les résultats obtenus. Ainsi, comme par hasard, les études exclusivement financées par l'industrie font état de 0% d'effets négatifs sur la santé, alors que 36% des études financées par des fonds publics ou des ONG relèvent des effets néfastes.
[media]En pratique, c'est l'OMS (organisation mondiale de la santé) qui détermine la ligne de conduite des opérateurs, fabricants de téléphones portables et pouvoirs publics. Et ses recommandations sont très claires : " Il n'existe aucun élément scientifique probant confirmant d'éventuels effets nocifs des stations de base et des réseaux sans fil pour la santé ". Elles s'appuient sur un projet international pour l'étude des champs électromagnétiques (ou " projet CEM ") lancé en 1996 et coordonné par M. Repacholi (physicien et docteur en biologie). Or, selon Andrew Marino, professeur de biologie cellulaire au Centre des sciences de la santé de l'université de Louisiane (Etats-Unis), " le projet CEM était corrompu dès le départ. M.Repacholi était connu depuis plus de six ans comme consultant rémunéré et porte-voix des compagnies responsables de générer de la pollution électromagnétique ".