Encore une mauvaise nouvelle pour le climat, à quelques semaines seulement de la conférence de Durban sur le changement climatique.
Selon les prévisions de l’AIE sur les ressources énergétiques mondiales les choix énergétiques que nous faisons aujourd’hui sont susceptibles d’entraîner des émissions mondiales de CO2 beaucoup plus élevées dans les prochaines décennies. L’infrastructure industrielle actuelle utilise déjà à hauteur de 80% du « budget carbone » mondial.
Le rapport révèle que la demande mondiale en énergie primaire a encore augmenté de 5% en 2010, entraînant des émissions de CO2 équivalentes à 30,6 gigatonnes (Gt) en 2010. Plus alarmant encore : les subventions qui encouragent la surconsommation de combustibles fossiles ont bondi de plus de 400 milliards de dollars.
L’AIE met en garde contre un effet « verrou »: les infrastructures énergétivores construites aujourd’hui contribueront fortement à l’ancien stock d’émissions de CO2 présent dans l’atmosphère, augmentant ainsi le risque d’emballement du changement climatique.
En plus de ces avertissements, le rapport souligne malheureusement, qu’il y a peu de signes d’un changement de direction significatif dans les tendances énergétiques mondiales.
CG