C’est lors d’un récent déplacement en Guyane que Nicolas Sarkozy a annoncé la création d’une université de la biodiversité. Au coeur du projet : la préservation de la biodiversité de la forêt amazonienne. Son but : étudier les espèces, la biodiversité de la forêt et les possibilités médicamenteuses qu’elle peut offrir.
L’Élysée a choisi l’Université Antilles-Guyane pour assurer le développement des laboratoires de ce futur organisme. Sa naissance est notamment motivée par l' » excellent état de conservation » de la forêt amazonienne en Guyane, beaucoup mieux surveillée qu’au Brésil ou au Pérou. » C’est un milieu protégé et elle a une grande richesse biologique « , insiste le directeur du Parc Amazonie-Guyane, qui s’étend sur trois millions quatre cent mille hectares et couvre la quasi-totalité de la moitié sud du département. Une initiative qui s’inscrit dans la continuité de la signature, il y a quatre mois, du protocole » APA » sur l’accès aux ressources génétiques issues de la biodiversité, définit lors du sommet de Nagoya sur la biodiversité.
Faustine Sappa