Le Grenelle Environnement et le Plan de développement des énergies renouvelables qui en est issu fixent des objectifs ambitieux de développement de la géothermie : multiplication par 6 de la production d’énergie issue de la géothermie en 2020, en relançant à grande échelle les programmes en Ile-de-France, en Alsace, en Aquitaine, Midi-Pyrénées, et Centre, et en équipant 2 millions de foyers de pompes à chaleur, ce qui représente un investissement entre 15 et 20 milliards d’euros.
Il s’agit non seulement de contribuer à l’atteinte de l’objectif de 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie à l’horizon 2020, mais également de susciter l’émergence en France d’une véritable filière industrielle créatrice d’emplois.
La géothermie a ainsi été identifiée comme l’une des 18 » filières vertes » prioritaires.
Le Comité National de la Géothermie, composé de 35 personnes et présidé par Philippe Vesseron, Président d’honneur du Bureau de recherche géologiques et minières ( BRGM), aura pour tâche de proposer des actions et des recommandations pour le développement de chacune des formes de la géothermie, au travers d’une » Gouvernance à 5 « , en cohérence avec la méthode du Grenelle Environnement.
Trois enjeux prioritaires ont été définis : la simplification administrative et la qualité, la formation des personnels et la diffusion de l’information vers chacune des parties intéressées.
Les premières propositions du Comité seront présentées au ministre d’État à la rentrée.
Stella Giani
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