Entérinée par une note de service diffusée par la direction à l’ensemble du personnel, cette décision « Zéro traitement phytopharmaceutique », prise en lien avec la Fédération nationale des Communes est entrée en vigueur le 14 octobre 2019.
« La préservation de l’environnement et de la biodiversité figure parmi les grandes priorités de l’ONF. L’arrêt intégral du recours à ces traitements, dont certains sont encore autorisés par la réglementation, est pour l’établissement un gage d’exemplarité. Les ambitions de la transition écologique appellent dès maintenant à de nouveaux choix » explique l’ONF dans un communiqué daté du 18 octobre.
« 0,02% des surfaces forestières publiques étaient traitées avec un herbicide en 2017. Ce recours, déjà minime, pouvait s’effectuer pendant les phases de régénération des peuplements forestiers pour maîtriser la végétation dite « concurrente », susceptible d’entraver la croissance des arbres (fougère-aigle, ronces, graminées…) » précise l’ONF.
Après l’abandon du glyphosate, intervenu en 2018 en anticipation des évolutions règlementaires, l’ONF met donc désormais fin à l’utilisation de tout type de traitement phytopharmaceutique. Pour aboutir à cet objectif, des alternatives mécanisées ou des techniques de bio-contrôle des ravageurs et parasites des arbres seront dorénavant systématiquement privilégiées.
ME