Ce véritable changement touche plus significativement le secteur public (67% des établissements) que le secteur privé (44%). Les produits biologiques sont notamment plus courants dans la restauration scolaire et universitaire (73%) ainsi que dans le secteur du travail (53%) que dans le secteur de la santé et du social (29%). Dans le domaine scolaire, 4 enfants sur 10 ont déjà eu un repas avec des produits biologiques et 72 % des parents des enfants qui n’en ont jamais eu à la cantine, le souhaiteraient.
Les produits frais sont souvent bio
Au palmarès des produits bio les plus introduits en restauration collective, les produits frais arrivent en tête. Ce sont les fruits comme les pommes, les produits laitiers comme les yaourts et les légumes comme les carottes qui obtiennent le plus de commandes en bio. Viennent ensuite les produits d’épicerie, la volaille fraîche ou surgelée, les autres produits carnés frais ou surgelés, les légumes surgelés et enfin le pain frais et surgelé. Si la fréquence d’introduction de ces produits bio est en constante hausse, seuls 17% des établissements interrogés en proposent tous les jours à leurs convives.
Le surcoût du bio
Introduire des produits issus de l’agriculture biologique a en effet un coût. 8 établissements sur 10 font état d’un surcoût d’environ 23% en moyenne suite à l’introduction du bio dans leur menu. Ils tentent cependant de le réduire avec de bonnes initiatives : limiter le gaspillage (83%), mettre les fournisseurs en concurrence (72%) ou encore grouper les achats (71%).
Pour l’année 2013, les premières estimations de l’observatoire sont à la hausse. 73% des restaurants collectifs pourraient ainsi proposer des produits biologiques à leurs convives.
Un communiqué du Ministère de l’agriculture