Le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, a détaillé samedi 29 janvier 2009 ce projet lors d’une session du Forum économique mondial (WEF) organisé à Davos (Suisse).
L’aide financière des pays industrialisés aux Etats en développement est l’un des points qui a bloqué les négociations lors de la réunion pour le climat en décembre dernier à Copenhague.
Pour Dominique Strauss-Kahn, la capacité des pays développés est limitée par les problèmes budgétaires nés de la crise économique. L’idée, a-t-il expliqué, est partie du constat que ce ne sont pas seulement les pays en développement qui n’ont pas les moyens de lutter contre le réchauffement climatique.
« Je ne peux pas croire qu’il n’y ait pas de solution à ce gigantesque problème », a-t-il déclaré en proposant que le financement provienne des instruments détenus par le FMI, noattement grâce à une diffusion supplémentaire de droits de tirages spéciaux (DTS). Les DTS ont été créés en 1969 par le FMI pour compléter les réserves officielles existantes des pays membres.
Pourquoi 100 milliards de dollars ? C’est la somme de référence pour rendre les économies moins consommatrices en énergies polluantes.
Le FMI va donc entamer des discussions avec les banques centrales et les ministres des Finances pour étudier la viabilité de ce projet de fonds » vert « .
Emilie Villeneuve
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