En cause, des conditions climatiques plus extrêmes, des sécheresses, ou encore la hausse du niveau de la mer. Le site Think Progress rapporte quant à lui que « le changement climatique contribue déjà à la mort de 400 000 personnes en moyenne chaque année », principalement à cause de « la faim et des maladies transmissibles, qui affectent surtout les enfants dans les pays émergents ». Au total, ce sont 5 millions de décès par an qui sont imputables à la pollution atmosphérique, à la faim et aux maladies en lien avec le changement climatique et les émissions de gaz carbonique. 90% de ces décès ont lieu dans les pays en développement.
En effet, si les Etats n’ont pas tous le même degré de responsabilité dans les émissions de gaz à effet de serre, ils subissent aussi les conséquences du changement climatique de manière très inégale.
Selon le rapport, « l’échec des actions contre le changement climatique coûte déjà à l’économie mondiale 1,6 % de son PIB, soit 1 200 milliards de dollars par an de prospérité ». Un chiffre qui pourrait doubler d’ici 2030 si les températures mondiales continuent à grimper aussi rapidement. Elles ont déjà augmenté de 0,8 °C par rapport à l’ère pré-industriel, et les chances s’amenuisent de maintenir à moins de 2 °C le réchauffement planétaire d’ici la fin du XXIe siècle.
Selon DARA, un degré Celsius de plus représente notamment une perte de productivité agricole de 10 %. « Pour nous, ceci équivaut à perdre près de 4 millions de tonnes de céréales, soit 2,5 milliards de dollars. (…) Si l’on ajoute les autres dégâts en termes de prospérité, nous faisons face à une perte totale de 3 à 4 % de notre PIB », a réagi la première ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina Wajed, également présidente du Climate Vulnerable Forum. Les puissances mondiales ne sont pas non plus épargnées : l’Inde pourrait connaître une baisse de 5 % de son PIB, la Chine et les Etats-Unis de plus de 2 % d’ici 2030.
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