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Mobilisons-nous pour la sauvegarde des gorilles le 5 décembre à Paris

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Par Bioaddict

Le Ministère du Développement durable ainsi que de nombreuses associations et fondations oeuvrant en faveur de cette espèce menacée d'extinction, organisent une journée de sensibilisation pour le grand public au Muséum national d'Histoire naturelle à Paris.

Mobilisons-nous pour la sauvegarde des gorilles le 5 décembre à Paris

Trois des quatre espèces de gorilles sont aujourd’hui menacées de disparition, selon l’Union mondiale pour la conservation de la nature (UICN). Si rien n’est fait, ce proche cousin de l’homme aura disparu à l’état sauvage dans les prochaines décennies. En ayant déclaré 2009 Année du gorille, la communauté internationale entend attirer l’attention du public et des bailleurs de fonds sur le sort précaire de ce primate.

 » Les analyses génétiques montrent que les gorilles partagent 98,4% de leurs gènes avec les humains. Les gorilles ont montré qu’ils possèdent une conscience qui leur est propre, une remarquable intelligence et une habileté à communiquer avec des signes et des symboles et à utiliser des outils simples. Ils expriment des émotions telles que la joie ou la détresse d’une manière similaire à celles des humains « , écrit la marraine de l’Année du gorille, Jane Godall.

Une sensibilisation au sort tragique des gorilles au Muséum national d’Histoire naturelle

Des films, des débats, des témoignages, des contes et animations vous seront proposés ce samedi 5 décembre au Muséum national d’Histoire naturelle.
L’occasion de prendre conscience de l’importance du gorille pour la biodiversité, des menaces auxquelles il doit faire face et des actions mises en place sur le terrain pour le protéger.

Les animations et les informations rendront compte des conséquences en chaîne de l’extinction des gorilles et de leur rôle essentiel dans l’écosystème du bassin forestier du Congo, second poumon de la planète et immense réservoir de biodiversité.

Consulter le programme.

De 10h30 à 18h30 – Auditorium de la Grande Galerie de l’Evolution et Grand Amphithéâtre du Muséum national d’Histoire naturelle – Jardin des Plantes Paris 5ème.
Entrée gratuite.

Renseignements et réservations : 01 40 79 56 01 (de 10h à 17h).

Informations sur www.developpement-durable.gouv.fr ou sur http://www.mnhn.fr .

Trois des quatre espèces de gorilles sont en « en danger critique d’extinction »

Les populations de gorilles de montagne en République démocratique du Congo (RDC), au Rwanda et en Ouganda, et les gorilles de la rivière Cross au Cameroun et au Nigeria, sont particulièrement menacées. Elles ne comptent respectivement plus que 700 et 300 gorilles.

Selon certains scientifiques, il ne reste plus que quelque 5 000 gorilles des plaines de l’est en RDC, contre 17 000 recensés il y a dix ans.

Les principales menaces

Les gorilles sont chassés pour leur viande : au moins un million de tonnes de  » viande de brousse  » est prélevée dans les forêts du bassin du Congo.

 » Autre danger qui menace ces primates : la destruction de leur habitat liée à l’exploitation forestière et l’agriculture sur brûlis. La richesse de la région en ressources naturelles (charbon de bois, or, zinc, uranium, coltan) ne fait qu’accentuer ce phénomène « , selon l’UNESCO, Organisation des Nations Unies pour l’éducation la science et la culture.

L’extraction de coltan, minerai qui se retrouve dans nos téléphones portables et autre équipement de haute technologie, participe en effet à la destruction de l’habitat des gorilles.

Protéger les gorilles

C’est Jane Goodall, la célèbre primatologue, qui a été nommée marraine de cette Année du gorille qui s’inscrit dans la Décennie des Nations Unies pour l’éducation en vue du développement durable . Cette initiative vise à récolter des fonds qui serviront à financer des projets en Afrique dans le cadre de  » L’accord sur les gorilles « .

Pour l’UNESCO :  » Il s’agit notamment d’améliorer la gestion des populations nationales et transfrontalières de primates et de leur habitat en assurant notamment des moyens de subsistance et des revenus aux populations locales. L’écotourisme , l’exploitation forestière durable et des pratiques agricoles différentes peuvent en effet favoriser le reboisement ou la lutte contre le braconnage. Il s’agit aussi de renforcer la coopération entre Etats pour protéger les parcs nationaux dans lesquels vivent des grands singes « .

Retrouver toutes les informations sur le site officiel de l’Année du gorille.

Emilie Villeneuve

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