Les terres de Notre-Dame-des-Landes, soit 1.650 hectares, cultivées en bio pour fournir les cantines locales ? « C’est une idée que je lance, pourquoi ne pas réserver une partie de l’utilisation de ces terres à la restauration collective pour des produits en agriculture biologique ou sous signes de qualité, qui pourraient permettre de fournir la région, car nous avons pris l’engagement de mettre 50% de produits bio ou sous signe de qualité dans la restauration collective, à l’horizon 2022« , a indiqué le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert le 18 janvier 2018 lors d’un entretien à Sud radio. « Cela pourrait permettre à la région et à la ville de Nantes d’avoir des produits bio et de qualité pour ses cantines », a-t-il ajouté.
Recréer une zone économique autour de l’agriculture
Avec Nicolas Hulot, » nous avons un objectif commun, c’est de recréer une zone économique autour de l’agriculture. Ces terres vont revenir à l’agriculture « , a précis le ministre.
» Nous pouvons faire un certain nombre d’expériences sur les pratiques agronomiques, sur l’agriculture biologique puisque nous sommes dans les États généraux de l’alimentation, il y a un projet de loi qui arrive le 31 janvier prochain au conseil des ministres « , a-t-il poursuivi sans davantage préciser sa pensée.
Le ministre a rappelé que les occupants illégaux doivent partir avant le 30 mars, mais » ceux qui possédaient des terres et ont été expropriés, les propriétaires qui sont restés sur site pourront rester eux et accompagner le projet sur lequel nous allons désormais travailler « . D’autres agriculteurs pourront également y être accueillis.
Les occupants de la ZAD (zone à défendre), qui ont déjà lancé des projets agricoles sur « 500 à 600 hectares » selon la mairie, se disent « prêts à négocier » avec l’État sur le projet de territoire agricole. Cependant, ils opposent un « refus de toute expulsion » à l’ultimatum lancé par le gouvernement d’évacuer les lieux avant le 30 mars.
AFR