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21 février : alerte pollution aux particules fines à Paris

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L’association de surveillance de la qualité de l’air AIRPARIF a annoncé un important pic de pollution (indice 76 sur 100) aux particules fines PM10 dans toute la région Île-de-France ce jeudi 21 février, entraînant le déclenchement de la procédure d’information du public.

La Ville de Paris recommande aux Parisiens de favoriser les transports en commun et le covoiturage, et a annoncé la gratuité du stationnement résidentiel pour la journée.

En cas de pic de pollution, les symptômes que vous pouvez ressentir sont : fatigue inhabituelle, mal de gorge, maux de tête, toux, essoufflement, palpitations.

Comment se protéger ?

– Evitez les activités physiques et sportives à l’extérieur (jogging, vélos, marche active…) afin d’éviter d’ouvrir vos bronches et de trop vous exposer à la pollution.
– Evitez de prendre votre voiture : l’habitacle d’un véhicule est l’endroit où l’on respire le plus de particules, deux fois plus qu’un piéton en moyenne. Si on est contraint de le faire, il vaut mieux éviter d’ouvrir sa fenêtre.
– Lavez vos yeux et votre nez avec du sérum physiologique.
– Evitez les travaux domestiques car la peinture et les solvants vont aggraver les réactions du corps face à la pollution.
– Evitez les sorties à l’extérieur avec vos enfants. Evitez de promener les bébés dans les poussettes et d’emmener vos enfants au parc. Les particules fines s’accumulent en effet au sol.
– Aérez votre habitat plutôt le matin tôt et le soir tard.
– Evitez de fumer pour ne pas cumuler les polluants et aggraver les réactions

La santé des Parisiens en danger

Il faut savoir que les particules PM10 sont suffisamment petites pour s’infiltrer en profondeur dans les poumons, traversant même les masques en papier.

Les médecins de l’ASEF (L’Association Santé Environnement France) expliquent : « Le problème c’est que ces particules fines que nous respirons au quotidien sont nocives pour l’organisme. Elles progressent jusqu’au bout des voies respiratoires, atteignent les alvéoles et entraînent des maladies pulmonaires. Elles pénètrent ensuite dans la circulation sanguine et provoquent aussi des problèmes cardiovasculaires en bouchant les petits vaisseaux. Au cours de leur voyage au centre de nos corps, elles peuvent déclencher: bronchites chroniques, asthme, cancers du poumon, accidents vasculaires cérébraux (AVC) ou encore infarctus du myocarde »

« En moyenne sur une année, on observe que les jours où les concentrations de particules fines sont élevées, les hospitalisations augmentent, de même que les taux d’infarctus ou d’AVC. Ainsi, une hausse de 10 microgrammes par m3 de la dose journalière entraîne en moyenne deux fois plus d’hospitalisations d’enfants et de personnes âgées  » explique le Dr Pierre Souvet, Président de l’ASEF.

Les dépassements de particules seraient, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la cause de 400 000 morts prématurées par an en Europe, dont environ 42 000 en France soit 5% des décès chaque année en France.

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