Le viticulteur bio Emmanuel Giboulot a reçu en 2013 un ordre préfectoral l’obligeant à traiter avec des produits chimiques non bio ses 10 hectares de vignes exploités en biodynamie en Côte d’Or, contre l’insecte responsable de la flavescence dorée, une maladie incurable et mortelle de la vigne. Il a naturellement refusé. Mal lui en a pris car il s’est retrouvé devant le tribunal avec le risque d’être condamné à 6 mois de prison et de payer une amende de 30 000 euros. Les Français se sont alors mobilisés pour le soutenir. Une pétition en sa faveur a ainsi recueilli 500.000 signatures et une page lui est dédiée sur Facebook, avec 126.000 « like ». Le viticulteur a finalement été reconnu comme « coupable » par le tribunal correctionnel de Dijon et a écopé ce lundi 7 avril 2014 de 500 euros d’amende ferme. Sa peine a été assortie d’une amende avec sursis de 500 euros, conformément aux réquisitions lors de l’audience fin février. A la sortie de la salle d’audience, le viticulteur a estimé, selon le quotidien Le Bien public, qu’il s’agissait » d’une peine symbolique mais pas juste « . Quelque 120 personnes étaient venues lui apporter leur soutien devant le tribunal.