Une étude menée par des chercheurs de l’université Harvard (Etats-Unis) et publiée le 9 janvier dans la revue scientifique « Nature » vient de révéler qu’il était possible de stocker de l’électricité dans des batteries en utilisant les quinones contenues en grandes quantités dans des végétaux, notamment dans la rhubarbe, et qui sont d’excellents transporteurs d’électrons. Les quinones sont en outre solubles dans l’eau. Leur utilisation permettrait de régler le problème de la pollution lié au recyclage des batteries classiques métalliques; de charger et de décharger l’électricité renouvelable plus rapidement qu’avec les batteries actuelles; et de baisser de plus d’un tiers le coût de production des batteries, la quinone étant disponible naturellement en grande quantité.. Ces batteries « végétales » pourraient être commercialisées dans trois ans.