Invitée par Bruxelles à se prononcer de nouveau sur les risques sanitaires du Bisphénol A, l’EFSA maintient sa position sur son innocuité. Dans un nouvel avis, rendu mercredi 30 novembre, l’EFSA critique à mots à peine couverts le travail de son homologue française, l’ANSES qui a elle reconnu la dangerosité de ce perturbateur endocrinien. L’ESA déclare ainsi dans un communiqué que : « les informations contenues dans le rapport de l’Anses et relatives aux effets du BPA sur la santé ne justifient pas une modification de l’opinion exprimée par le groupe scientifique dans son avis de 2010 ».