La mine de charbon géante, que l’indien GVK doit développer près de la Grande barrière de corail en Australie se classera parmi les dix plus grands émetteurs mondiaux de dioxyde de carbone lorsqu’elle atteindra sa capacité maximale, a affirmé mercredi Greenpeace. « Si le bassin de Galilée était un pays, le dioxyde de carbone produit pour utiliser ce charbon en ferait le 7e plus grand pays pollueur au monde » en termes d’émissions de dioxyde de carbone, a estimé l’organisation écologiste, dans un rapport. Cette émission pour l’ensemble du site à terme est évaluée à environ 700 millions de tonnes par an par Greenpeace, qui demande l’arrêt de l’expansion de l’activité minière dans le Queensland, un Etat particulièrement touché par le boom du secteur minier en Australie. L’Unesco a prévenu début juin que la Grande barrière pourrait être placée sur la liste des sites en danger, si le développement minier se poursuivait au rythme effréné actuel.