Le monde vit une « crise » climatique qui « menace nos économies, notre sécurité et le bien-être de nos enfants », a déclaré mardi à Doha le secrétaire général de l’ONU en appelant à « un fort engagement » des pays présents à la conférence sur le climat pour parvenir à un accord. « Les signes du danger sont partout (…) cette année, nous avons vu Manhattan et Pékin sous l’eau », a-t-il dit. « L’anormal est devenu la nouvelle normalité », a lancé M. Ban. Exhortant la communauté internationale à agir, il a poursuivi: « les émissions de gaz à effet de serre ont atteint un niveau record. Nous, collectivement, sommes le problème ». Les ministres de l’Energie, de l’Environnement ou encore des Affaires étrangères commençaient à arriver mardi à Doha pour finaliser les négociations lancées le 26 novembre et qui doivent s’achever vendredi. Loin d’apporter une réponse à la hauteur du défi du changement climatique, les pourparlers portent sur l’acte II de Kyoto et l’aide financière aux pays du sud.