Dans son édition de ce lundi 29 mai 2017, notre confrère le journal Le Monde vient de révéler que des études clés concernant le rôle du glyphosate (le principal composé chimique de synthèse du Roundup de Monsanto) avaient été sous-estimées par les Agences de sécurité sanitaire européennes dans la survenue du cancer.
C’est un scientifique de réputation internationale, Christopher Portier, qui a révélé l’information après avoir eu accès aux données confidentielles (pourquoi confidentielles alors que notre santé est en jeu???) sur le glyphosate transmises par Monsanto aux Autorités Européennes pour obtenir l’autorisation de commercialiser leur pesticide.
Le Monde précise que selon M. Portier, la réanalyse de ces données met en évidence plusieurs cas de cancers dus au glyphosate qui n’ont pas été pris en compte par les agences d’expertise européennes, l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) ainsi que l’ECHA (Agence européenne des produits chimiques).
Et l’on voudrait nous faire croire que les lobbies de l’industrie chimique de synthèse n’y sont pour rien…
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé ) à quant à elle classé le glyphosate dans la catégorie des « cancérogènes probables « depuis 2005.
La Commission Européenne qui s’est prononcée le 16 mai 2017 pour une ré-autorisation de dix ans de la commercialisation du glyphosate, et dont la décision est vivement contestée par de multiples ONG et des centaines de milliers de citoyens via une pétition, va devoir revoir sa copie et justifier son choix…