Ce vendredi 6 mars 2015, les élus du Conseil général du Tarn ont voté un projet de barrage plus petit que le projet initial à Sivens (43 voix sur 46 ont voté pour ce projet). Ce barrage se situera dans la même zone. Les élus départementaux ont par ailleurs exigé l’expulsion immédiate des zadistes qui occupent la zone, pour certains depuis 18 mois, et qui contestent ce projet de barrage à cause des dégâts écologiques qu’il peut engendrer.
Le barrage initial prévoyait une retenue d’eau d’1,5 million de mètres cubes. Un barrage qualifié de « surdimensionné » par la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, et disproportionné par rapport aux besoins en eau du territoire.
« Ce barrage, présenté comme d’intérêt général, est en fait destiné à 70% pour l’irrigation intensive d’une vingtaine de fermes et pour 30% au soutien d’étiage (dilution des pollutions). C’est un projet inadapté, dont le coût environnemental et financier est très élevé, au profit de pratiques agricoles productivistes » explique le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet.
La solution d’un barrage plus petit devrait épargner 7 hectares de zones humides, soit un peu plus de la moitié de la surface visée initialement. Cepandant, ces zones humides abrite au moins 94 espèces animales protégées et 353 espèces de plantes vasculaires. Et la construction du barrage menace toute cette biodiversité.
Les écologistes demandent « de nouvelles études » pour prouver qu’il est possible d’utiliser les retenues qui existent déjà aux alentours et éviter ce projet de barrage coûteux et inutile.
La question est : A qui appartient l’eau ? on peut être surpris que les agriculteurs en revendiquent la propriété et l’utilisation…