Dans une interview pour l’AFP publiée aujourd’hui, le géologue Mitsuhisa Watanabe, un des experts consultés par l’Autorité de régulation nucléaire, ne comprend pas pourquoi on n’arrête pas immédiatement la seule centrale encore en activité au Japon, relancée malgré un doute sur sa sécurité. La centrale d’Ohio est en effet située sur une faille géologique. « En cas de mouvement de la faille, toutes les constructions aux alentours se cassent, je ne connais pas de contre-exemple ni au Japon et à l’étranger. Il existe donc à Ohi un risque de rupture des canalisations des systèmes de refroidissement de secours situés immédiatement au-dessus, ce qui serait gravissime. Si ces équipements étaient rompus, il arriverait la même chose qu’à Fukushima. Les tests de résistance aux catastrophes naturelles n’ont pas pris en compte ce danger. » explique-t-il.