Dans le cadre de la réforme du code minier l’Assemblée Nationale vient
d’adopter en Commission un amendement qui permet d’interdire de façon définitive toute forme d’exploration ou d’exploitation des gaz de schiste en France, et d’imposer le code de l’environnement au permis minier.
Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie et de l’Energie, se réjouit de voir que la France, après la COP21, « donne ainsi l’exemple au reste du monde pour ne plus faire de la recherche d’hydrocarbures une priorité ».
L’exploitation des hydrocarbures et du charbon encore dans le sol de la Terre conduirait, selon le GIEC, à la libération de 3 000 milliards de tonnes de CO2 environ.
Quant aux dommages à l’environnement causés par la technique de la fracturation hydraulique ils sont aujourd’hui bien connus, précise Ségolène Royal dans un communiqué : utilisation de très grandes quantités d’eau (environ 20 000 mètres cube par forage), utilisation de produits chimiques dangereux (produits biocides, ester, acide phosphorique, acide chlorhydrique); contamination des nappes et des eaux de surface, notamment lorsque les effluents extraits des forages n’ont pas été traités; microséismes générés par la fracturation hydraulique des roches; fuites plus importantes dans l’atmosphère de méthane dont l’effet de gaz à effet de serre est 23 fois plus important que le CO2.
Et pendant ce temps là, Donald Trump, le nouveau Président américain nie le réchauffement climatique…