Champion du monde des émissions de gaz à effet de serre par habitant, le Qatar est tenu de prouver sa capacité à faire progresser la lutte contre le réchauffement climatique, en accueillant à partir de lundi la 18e conférence de l’ONU. Le Qatar, qui dépend largement de ses hydrocarbures, va se retrouver dans une situation paradoxale. Certains des 194 pays qui participent à la conférence vont prôner un nouvel accord pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et, par conséquent, leur dépendance du pétrole et du gaz. Dans son dernier rapport en mai, l’organisation mondiale de protection de l’environnement WWF a désigné le Qatar comme le pays ayant la plus forte empreinte écologique.