Suite à la publication le 27 octobre 2013 du « Rapport sur la qualité de l’air intérieur » les ministères de l’Écologie, de la Santé et du Logement envisagent d’interdire dans les prochains mois les bougies parfumées et l’encens dont la combustion serait à l’origine de l’émission de gaz et particules considérés comme potentiellement cancérogènes. Concernant les bougies elles diffusent pendant leur combustion de l’acroléine un composé organique volatil (COV), des particules et du formaldéhyde. Quant à l’encens, il serait, selon l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), « beaucoup plus émissif que les bougies, et leur utilisation semble présenter des risques même dans le cas d’un usage mensuel ». L’encens émet davantage de particules et de gaz toxiques que les bougies et notamment de l’acroléine, du benzène , de l’éthylbenzène, du formaldéhyde, de l’acétaldéhyde et du naphtalène. Pour l’instant, selon l’Ineris, « le seul indicateur de risque marquant pour les encens et les bougies est lié à l’acroléine en utilisation quotidienne d’une heure, tous les jours de l’année ». Et ce risque « semble maintenu » en cas de combustion d’une bougie pendant quatre heures un seule fois par semaine.