L’Agence Nationale de sécurité sanitaire de l’Alimentation de l’Environnement et du travail (Anses) effectue tous les 7 ans une étude dont l’objectif est d’avoir la photographie de la consommation et des habitudes alimentaires des Français.
Elle vient vient de présenter ce mercredi 12 juillet 2017 les résultats de sa troisième étude nationale (INCA 3).
Cette étude montre que si les français ont un répertoire alimentaire très large (+ de 2600 aliments répertoriés) ils consomment aussi de plus en plus de compléments alimentaires depuis 2007. Comme s’ils avaient conscience du fait que leur alimentation n’est pas équilibrée, ou doutaient de l’apport réel de leurs aliments en nutriments et oligo-éléments fondamentaux indispensables pour leur maintien en bonne santé.
L’efficacité et la nécessité de consommer des compléments alimentaires ne font pourtant pas l’unanimité dans le corps médical. La consommation diversifiée de fruits et légumes frais bio, bien entendu, suffit à apporter à l’organisme les éléments fondamentaux dont il a besoin.
L’étude montre par ailleurs, une consommation croissante de denrées animales crues , et de denrées auto-produites, ce qui prouve que les Français se remettent à cultiver leur jardin…
L’étude révèle aussi une augmentation de pratiques plus à risque au niveau de l’hygiène alimentaire. Les températures relevées dans les réfrigérateurs ne sont pas toujours adaptées et sont souvent supérieures à 4 degrés , température à partir de laquelle les bactéries se multiplient…
Les dépassements des dates limites de consommation considérées par beaucoup de consommateurs comme des dates approximatives sont également de plus en plus fréquents.
Quant à l’activité physique des Français elle demeure insuffisante. La sédentarité a atteint un niveau préoccupant en progression de façon sensible dans toutes les tranches de la population.
Enfin malgré les campagnes d’information sur les dangers du sel, les Français en consomment encore encore un peu trop. Quant aux fibres, pourtant indispensables, ils n’en consomment toujours pas assez.