Les Etats européens ne sont pas parvenus à s’entendre jeudi sur la commercialisation d’un maïs transgénique destiné à l’alimentation humaine et animale, laissant à la Commission européenne le soin de trancher et, probablement, d’autoriser cet OGM, selon des sources diplomatiques. La polémique qui a en effet suivi la publication de l’étude du professeur Gilles-Eric Séralini sur les conséquences d’une alimentation avec un autre maïs OGM sur la santé de rats « n’a pas modifié les positions des uns et des autres », a commenté une source européenne à l’AFP. Au total, 13 Etats ont voté pour l’autorisation de la commercialisation dans l’UE du MIR 162, dont le Royaume-Uni, l’Espagne et les Pays-Bas. Dix autres, dont la Pologne et l’Autriche, ont voté contre. Et quatre autres –l’Allemagne, la France, l’Italie et la Bulgarie– se sont abstenus, a précisé cette source.