Malgré l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments pour les humains et les animaux (ANSES) du 7 janvier 2016; malgré l’avis des scientifiques de l’EASAC (European Academies’ Science Advisory Council) qui concluent après avoir analysé plus d’une centaine d’études sur les substances de la famille des néonicotinoïdes (étude publiée en avril 2015 et couvrant la relation entre l’agriculture et les services écosystémiques, en particulier la pollinisation.), les Sénateurs n’ont pas voulu retenir l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes (thiaméthoxame, clothianidine, imidaclopride, acétamipride, thiaclopride ) dans le « Projet de Loi sur la Biodiversité » porté par la Ministre de l’Ecologie Ségolène Royal. Ils n’ont demandé qu’un meilleur encadrement de l’utilisation de ces produits phytosanitaires largement employés par les agriculteurs.
C’est totalement incompréhensible et irresponsable tant la protection des insectes pollinisateurs, notamment des abeilles et des bourdons, et de la biodiversité, est indispensable pour assurer notre alimentation.
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