Lors de l’achat des produits non transformés de la pêche ou de l’aquaculture, bio et non bio, vendus au détail, préemballés ou vendus en vrac il faut bien lire les étiquettes.
Sur son site la Direction des fraudes (DGCCRF) précise que conformément à la réglementation européenne, l’étiquetage doit mentionner la dénomination commerciale (rouget, daurade, saumon…) mais aussi le nom scientifique du produit (Engraulis encrasicolus pour anchois, par exemple); la méthode de production (pêché en Mer, pêché en eau douce ou élevé); la zone de pêche (sous-zone) ou le pays d’élevage pour les produits issus de l’aquaculture, (le pays d’élevage est celui dans lequel se déroule la phase de développement final);
et la catégorie de l’engin de pêche utilisé (filet maillant, chalut, ou senne, par exemple).
Ces mentions sont obligatoires et doivent figurer sur l’étiquette des produits préemballés, ou sur un écriteau, ou une pancarte, pour les produits vendus en vrac.
Dans le cas d’une vente mélangeant des espèces (plateau de fruits de mer par exemple), ces mentions doivent être indiquées pour chaque espèce présentée.
Enfin la mention » décongelé » doit aussi être systématiquement indiquée lorsque c’est le cas. Des dérogations ne sont permises que dans le cas ou les denrées sont utilisées comme ingrédient, dans une salade composée, par exemple.