Des travaux coordonnés par Rainfor, un réseau de chercheurs sud-américains et européens dont l’Inra, le CNRS, le CIRAD, et publiés en ligne dans la revue « Nature Communications », viennent de conclure que seulement 1% des espèces d’arbres sur les 16000 recensées dans la forêt amazonienne sont responsables de la moitié de la croissance et du stockage du carbone de l’ensemble de l’Amazonie.
L’INRA estime que cette découverte pourrait aider les scientifiques à prédire le comportement des forêts humides tropicales dans le contexte du changement climatique, et à préserver les arbres dont le rôle de puits de carbone est vital pour éviter le réchauffement de la planète.
Ainsi, par exemple, les chercheurs ont découvert que Bertholletia excelsa, le noyer du Brésil, qui représente moins d’un arbre pour 1 000 en Amazonie, se place au troisième rang des espèces pour le stockage du carbone et en quatrième position en termes de croissance.