Alors que l’on sait que les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) sont à l’origine des émissions des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, beaucoup d’Etats, dont la France continuent, à les subventionner, notamment par des allègements fiscaux accordés aux compagnies pétrolières, et des tarifs réduits à la consommation.
Le soutien public mondial à la production et à la consommation de combustibles fossiles est estimé par l’OCDE entre 160 à 200 Milliards de dollars par an.
En France pour l’année 2015, les soutiens publics globaux aux énergies fossiles ont dépassé les 30 Milliards d’Euros alors que les soutiens aux énergies renouvelables ont été limités à 3,5 milliards d’Euros.
Les dépenses publiques qui aggravent le réchauffement climatique continuent ainsi à être très nettement supérieures aux financements publics consacrés à la politique de lutte contre ce réchauffement .
Ban Ki Moon , Secrétaire général de l’ONU, vient donc de demander aux Chefs d’État réunis à Marrakech dans le cadre de la COP 22, et dont l’objectif est de mettre en application l’Accord de Paris sur le réchauffement climatique, d’être cohérents.
Il les appelle une nouvelle fois à éliminer les subventions accordées aux énergies fossiles et à privilégier les aides aux énergies propres renouvelables.