Les preuves des effets nocifs de la pollution atmosphérique sur la santé se sont multipliées ces dix dernières années. Une nouvelle étude, l’étude Aphekom, vient de démontrer l’ampleur des effets sur la santé publique des niveaux actuels de pollution dans 25 villes européennes (dont 9 françaises). « Près de deux ans d’espérance de vie pourraient être gagnés dans les villes les plus polluées d’Europe si la pollution pouvait être ramenée aux niveaux préconisés dans les lignes directrices de l’OMS relatives à la qualité de l’air », a ainsi souligé M. Krzyzanowski, du Centre européen de l’environnement et de la santé de l’OMS. Il préconise ainsi à passer à des « approches politiques plus radicales et globales » afin de « réduire davantage l’exposition de la population, même lorsque les normes sont respectées ».