Il aura fallu presque deux ans après Fukushima pour que les forces anti-nucléaires japonaises se constituent. Mercredi, un nouveau parti antinucléaire est né au Japon pour encourager le développement de nouvelles énergies, soit deux semaines avant des élections législatives. Né à l’initiative du gouverneur de la préfecture de Shiga (centre-ouest), Yukiko Kada, le « Parti de l’avenir du Japon » rassemble les formations opposées à l’emploi de l’énergie nucléaire et espère obtenir de nombreux élus lors du scrutin du 16 décembre. « Le peuple est prioritaire », formation récemment créée par Ichiro Ozawa, un ténor dissident du Parti Démocrate du Japon (PDJ, centre-gauche, au pouvoir) a donné son accord pour rejoindre les rangs de Mme Kada, de même que d’autres petits mouvements prônant l’arrêt progressif de l’exploitation de l’atome.