Ministres et experts sont ainsi réunis afin de coopérer pour tirer les leçons de la catastrophe nucléaire survenue à Fukushima le 11 mars 2011. « Le but est de renforcer la sûreté des installations nucléaires en partageant nos expériences et connaissances », a expliqué le ministre japonais des Affaires étrangères, Koichiro Gemba. Une coopération internationale est selon lui cruciale car « une catastrophe de la nature de celle de Fukushima ne doit pas arriver, nulle part ». La ministre française de l’Ecologie, Delphine Batho, a quant à elle déclaré que la France considère « qu’une plus grande transparence et un renforcement des examens internationaux sont, avec la stricte indépendance des autorités de sûreté, des fondamentaux indispensables à l’amélioration continue de la sûreté ». Mme Batho a précisé que la France rendrait public ce samedi sur le site internet de son ministère le tableau de suivi des actions menées pour appliquer le plan en ce sens de l’AIEA.