Suite à la réunion de crise les trois ministres concernés par l’affaire de la viande de cheval mélangée à la viande 100% pur boeuf viennent de conclure, au vu des documents examinés, à l’accusation de la société Spanghéro pour « tromperie ». Selon le ministre de la Consommation, Benoît Hamon, la société Spanghéro savait qu’elle vendait de la viande de cheval, mais elle en a tiré profit en l’achetant à bas prix et en réalisant une plus value évaluée à 550 000 euros. Elle a réceptionné cette viande de cheval,d’origine roumaine, mais en provenance des Pays Bas, sur laquelle l’étiquetage n’était pas conforme et l’a revendue avec un nouvel étiquetage « viande de boeuf origine UE » également non conforme. L’abattoir roumain est donc a priori hors de cause. Mais les intermédiaires qui ont réceptionné la viande de Spanghéro, Comigel et Tavola, n’en sortent pas encore blanchis car ils auraient dû être alertés par les fausses étiquettes.