Emmanuel Giboulot, le viticulteur bourguignon ( Côtes d’Or) qui avait été attaqué en justice parce qu’il avait refusé de suivre un ordre préfectoral qui l’obligeait à traiter sa vigne cultivée en biodynamie avec des pesticides pour lutter préventivement contre la maladie de la flavescence dorée, une maladie mortelle pour la vigne, vient d’être relaxé en appel. La justice s’est appuyée pour prendre décision sur le fait que le caractère urgent de traiter la vigne avec un pesticide non sélectif (le Pyrevert) ,destructeur de la biodiversité, n’était pas démontré, et que donc Emmanuel Giboulot était en droit d’appliquer les règles de la culture en biodynamie qui reposent sur le respect de l’équilibre et de la régulation naturelle de l’écosystème de la vigne et de la biodiversité.
Le bon sens a fini par l’emporter. Et chapeau bas à ce vigneron courageux qui n’a pas hésité à prendre de vrais risques juridiques et financiers pour défendre notre santé et l’environnement.