L’incinérateur de Gilly-sur-Isère avait été fermé en 2001 suite à des contrôles qui avaient révélé des taux anormalement élevés de dioxine. Et l’année suivante, des riverains avaient porté plainte pour « homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autrui » estimant que les rejets nocifs de l’incinérateur étaient responsables d’une augmentation des cancers.
Mais curieusement, bien que les doses auxquelles les riverains ont été exposés étaient 750 fois supérieures à la normale maximale autorisée, les expertises n’ont cependant démontré aucun lien certain entre la pollution à la dioxine et les cancers observés.
L’avocat de Novergie, François Saint-Pierre, se réserve la possibilité de faire appel.
Hervé de Malières