La dernière chance de limiter l'usage des perturbateurs endocriniens est désormais entre les mains du Parlement européen. Il peut encore faire barrage au texte laxiste proposé par la Commission européenne et adopté par les Etats membres, y compris la France malgré les engagements de Nicolas Hulot.
Le nouveau ministre de l'Agriculture Stéphane Travert, dans l'émission "Bourdin Direct" du 26 juin 2017, a déclaré vouloir ré-autoriser les insecticides tueurs d'abeilles, les épandages aériens de pesticides et interdire les préparations naturelles destinées à remplacer les traitements chimiques ! Une "honte", une "véritable provocation", "des cadeaux incroyables à l'industrie des produits chimiques " pour les ONG, abasourdies par ces déclarations.
Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et Solidaire, s'est prononcé le 23 juin pour un texte exigeant sur les perturbateurs endocriniens. Une proposition de la Commission européenne définissant ces produits doit être soumise au vote lors d'une réunion extraordinaire le 4 juillet à Bruxelles. La position de la France était très attendue, alors même qu'une récente étude a mis en évidence l'augmentation des pubertés précoces en France, en lien avec ces produits.
La commission européenne veut assouplir la règlementation de l'agriculture biologique en autorisant notamment les pesticides et la cultures hors-sol. Hors de questions pour tous les professionnels de la bio et pour les consommateurs chaque jour plus nombreux en France ! Une pétition vient d'être lancée.
Le nouveau règlement européen de l'agriculture biologique, qui souhaite entre autres autoriser les pesticides, n'a pas été voté comme prévu le 12 juin et les négociations se poursuivent. Les opérateurs français restent mobilisés pour que les exigences du cahier des charges ne soient pas revues à la baisse.
Le label bio, qui garantit le plus haut standard de qualité en production agricole, va-t-il être vidé de sa substance par Bruxelles ? C'est la crainte de tous les opérateurs qui ont décidé d'alerter les consommateurs. En effet, la commission européenne revient sur le règlement de l'agriculture biologique et va soumettre au vote de nouvelles règles cette semaine.
Les pesticides vont-ils être interdits dans les espaces publics des 28 Etats-membres de l'Union européenne ? Le Sénat y est favorable et le nouveau ministre de l'Ecologie, Nicolas Hulot, veut mettre à l'ordre du jour d'un prochain conseil des ministres à Bruxelles une loi française allant dans ce sens. Sans attendre, des parlementaires de plusieurs pays ont manifesté leur intérêt.
Les parlementaires Les Républicains ont déposé un recours au Conseil Constitutionnel contre l'article de la loi "Egalité et Citoyenneté" visant à introduire, d'ici 2020, 20% de produits bio et 40% de produits locaux dans les cantines des écoliers et de la restauration collective en général (maisons de retraite, hôpitaux,..).
L'Assemblée nationale a adopté le jeudi 12 janvier 2017 la proposition de loi qui vise à installer, au plus tard le 1er janvier 2018, des caméras de surveillance dans tous les abattoirs français. "C'est une très belle victoire pour les animaux et une première au niveau européen !" a commenté l'association de protection des animaux CIWF France.
Suite au buzz sur les réseaux sociaux d'un article publié sur Bioaddict.fr, le site cyberacteurs.org a lancé le 10 janvier 2017 une pétition nationale pour que soit appliquée une TVA à taux réduit pour les produits bio.
Fin des sacs plastique pour les fruits et légumes, évolution du bonus écologique, arrêt de l'utilisation de pesticides dans les espaces verts par les collectivités... Découvrez tout ce qui change en 2017 grâce à la loi de transition énergétique et la loi sur la biodiversité.
Appliquer une TVA à taux réduit sur les produits bio, c'est l'idée des magasins Biocoop. Ce taux réduit serait justifié par les vertus de l'agriculture biologique : respect de l'eau, du sol, de la biodiversité, emplois, qualité des aliments, etc. Il rendrait les prix plus équitables et plus accessibles. Explications.