Ce nouveau virus et qui a d’abord été identifié en Allemagne, aux Pays Bas et en Belgique au deuxième semestre 2011, a été repéré le 25 janvier 2012 dans le Nord-Est de la France, puis dans le Nord et en Normandie. A ce jour, 14 départements sont touchés.
Des cas d’infection aiguë par ce virus ont été observés chez des bovins, en Allemagne et aux Pays-Bas entre aout et octobre 2011. Et depuis le mois de décembre 2011, des cas de malformations liées à ce virus ont été rapportés chez des ovins et des caprins, en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas.
» Il n’y a, pour l’heure, aucune restriction aux échanges d’animaux vivants et de leurs produits à partir des zones atteintes, ni aucune mesure de prévention et de contrôle préconisée « , précise l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Néanmoins, précise-t-elle une surveillance a été mise en place par Direction générale de l’alimentation (DGAL). Il s’agit d’une surveillance clinique des malformations chez les ruminants nouveau-nés visant à déceler la circulation du virus Schmallenberg sur le territoire métropolitain, avec une surveillance renforcée dans les zones les plus à risque d’introduction du virus, à savoir les régions frontalières avec la Belgique et l’Allemagne.
Au 3 février, ce dispositif a déjà permis de confirmer la présence en France de la maladie dans plus de 50 exploitations ovines de 14 départements (Aisne, Aube, Bas-Rhin, Calvados, Haute-Marne, Meurthe-et Moselle, Meuse, Moselle, Nord, Oise, Pas-de Calais, Seine-Maritime, Somme, Vosges).
Bruno Le Maire ministre de l’Agriculture a saisi l’Anses pour évaluer l’impact de cette nouvelle maladie sur les élevages. L’Anses a constitué un groupe d’experts qui rendra ses premières conclusions dès ce mois de février.
AV