Accueil / Articles / Alimentation bio / 9 bienfaits et vertus méconnus du gingembre
alimentation

9 bienfaits et vertus méconnus du gingembre

Avatar photo

Mis à jour le

Publié le

Par Bioaddict

Souvent perçue comme une plante aphrodisiaque, le gingembre est surtout un allié de votre santé. Et pour cause, la racine de gingembre (rhizome) contient une multitude de composants aux actions anti-inflammatoires, antioxydantes, antifongique, antibactériennes, ... C’est d’ailleurs pour cette raison que cette plante est plébiscitée par les médecines traditionnelles asiatiques. Alors concrètement, quels sont les bienfaits du gingembre ?

1. Une plante peu calorique et riche en minéraux

Le gingembre est une plante très peu calorique que vous pouvez ajouter dans de nombreux plats, est c’est sa première vertu. Il viendra relever les saveurs, sans pour autant vous faire grossir. Ainsi, l’apport calorique du gingembre est estimé à 332 Kcal pour 100g de plante fraîche (source, thèse de Anne Butin « Le gingembre : de son utilisation ancestrale à un avenir prometteur », 2017).

ComposantQuantité pour 100 g
Eau10 g
Glucides70 g
Lipides9 g
Protéines4 à 6 g
Répartition des macronutriments du gingembre

Pour les glucides, la composition est de 55 d’amidon, 12,5 à 14g de fibres, et seulement 3,5g de sucres.

Au-delà de l’eau, le gingembre est une plante particulièrement riche qui contient des minéraux (manganèse, cuivre, iode, phosphore, magnésium, calcium, sodium, zinc et fer), des vitamines (B2, B3, B5, B9 essentiellement), des antioxydants, des fibres…

2. Un fort pouvoir antioxydant

Le gingembre contient plus d’une quarantaine de composés antioxydants. Ces derniers agissent à la fois sur la production des molécules responsables du stress oxydatif, mais aussi sur leurs actions. Ils protègent ainsi vos cellules contre l’action des radicaux libres, qui peuvent être responsables de diverses maladies liées au vieillissement de l’organisme.

Ce pouvoir antioxydant, véritable bienfait du gingembre a été prouvé par plusieurs études ayant mis en évidence l’action du gingembre face à la maladie d’Alzheimer. Bien évidemment, le gingembre ne permet pas de lutter contre la dégénérescence neuronale. Il peut toutefois participer au ralentissement de sa progression.

3. Des vertus digestives

De nombreuses études ont démontré l’efficacité du gingembre en matière de prévention des nausées et des vomissements. Cette plante est particulièrement utile pour ceux qui souffrent de mal des transports et de mal de mer.

Mais elle peut aussi être utilisée chez la femme enceinte qui souffre de nausée matinale, chez les patients ayant subi une chimiothérapie anticancéreuse ou une intervention chirurgicale. Toutefois, dans ce dernier cas, les avis ne sont pas encore clairement tranchés.

Ces vertus du gingembre sont d’ailleurs admises par plusieurs organisations, telles que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), la Commissions E du ministère de la santé allemand et l’ESCOP (La Coordination scientifique européenne en phytothérapie). À tel point que l’OMS considère l’utilisation du gingembre comme “cliniquement justifiée” pour prévenir les nausées et vomissements en cas de mal de mer ou de transport.

Au-delà des nausées et vomissements, le gingembre peut aussi être utilisé pour les troubles digestifs. Mais il s’agit davantage d’une tradition que d’un traitement scientifiquement prouvé.

4. Une plante tonifiante

Grâce à sa composition riche en minéraux, fibres et vitamines, le gingembre est un allié précieux pour lutter contre la fatigue, et c’est un de ses bienfaits les moins connus.

En Asie, il est fréquemment utilisé contre les rhumes et les grippes. En effet, ces différents composants permettent aux malades de retrouver un peu d’énergie. Mais ce sont surtout les actions antibactériennes qui font du gingembre une plante plébiscitée par les médecines naturelles.

5. Un antibactérien naturel

Dans les pays chauds et peu développés, les épices ne sont pas seulement utilisées pour relever la saveur des plats culinaires, mais aussi pour conserver les aliments. En effet, elles servent de protection contre les attaques de bactéries. Et si elles sont efficaces à l’extérieur, elles peuvent aussi l’être à l’intérieur de nos organismes.

Concernant le gingembre, l’efficacité a été démontrée pour plusieurs bactéries, telles que  :

  • Bacille pyocyanique : responsable d’infections nosocomiales.
  • Streptococcus mutans : responsable des caries.
  • Entérocoques : responsables d’infections urinaires ou intestinales.
  • etc.

Au vu du nombre de bactéries existantes, il est très difficile de vous proposer une liste exhaustive. Retenez toutefois que le gingembre présente un pouvoir antibactérien naturel.

6. Une plante antifongique

Au-delà des bactéries, le gingembre agit également sur les champignons. Et notamment, l’une des infections fongiques les plus courantes ; la candidose qui est responsable des mycoses (buccales ou vaginales).

D’après une étude réalisée par la National Library of Medecine, l’utilisation du gingembre permet de réduire significativement le développement de la candidose albicans et la candidose Krusei.

7. Une vertu anti-inflammatoire

Pour soulager les douleurs, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont couramment utilisés (et préconisés par les médecins). Ces médicaments permettent, en effet, d’inhiber les cyclooxygénases, responsables de la formation des prostaglandines pro inflammatoires.

Mais pour ceux qui préfèrent se tourner vers des traitements naturels, il est possible d’utiliser les plantes, et notamment le gingembre.

Il contient plusieurs substances, dont les gingérols et les shogaols. Or, ces derniers présentent aussi une action inhibitrice. Le gingembre peut alors limiter l’inflammation à différents niveaux : le tube digestif, le système respiratoire, les articulations, ou le  système nerveux.

D’ailleurs, plusieurs études ont montré l’efficacité du gingembre sur une maladie inflammatoire bien spécifique : l’ostéoarthrite du genou. Pour les différentes études réalisées, la consommation de gingembre permet de réduire les symptômes liés à cette maladie.

8. Un analgésique naturel

Les personnes souffrant d’arthrose peuvent aussi utiliser le gingembre pour atténuer la douleur. L’idée est d’appliquer cette plante, sous forme d’huile essentielle, sur les articulations douloureuses.

Si plusieurs études ont été réalisées pour démontrer les propriétés analgésiques du gingembre, leurs résultats sont discutés. Il convient donc de rester prudent quant à l’utilisation du gingembre pour réduire la douleur.

9. Un fluidifiant sanguin

En plus de tous ces bienfaits, le gingembre permettrait également de fluidifier le sang.

Là encore, une étude réalisée par le Journal of cardiovascular Pharmacology démontre que le gingembre favorise une réduction de la pression artérielle. Cette étude a été réalisée sur des rats anesthésiés et par voie intraveineuse.

Par ailleurs, cette plante peut être utilisée chez les diabétiques (de type 2). Dans ce cas, il permet de diminuer les valeurs glycémiques à jeun et l’hémoglobine glyquée. Sans oublier une meilleure résistance à l’insuline.

Si le gingembre présente de nombreux bienfaits pour votre santé, il convient toutefois de demander l’avis du médecin avant d’utiliser cette plante pour se soigner.

FAQ

Quelles sont les valeurs nutritionnelles du gingembre

100 grammes de gingembre cru contiennent 32,9 calories, 1,1 gramme de protéines, 3,4 grammes de glucides, 1,1 gramme de lipides et 2,7 grammes de fibres.

Comment consommer du gingembre ?

Il existe de multiples manières de consommer du gingembre. Vous pouvez par exemple l’incorporer dans vos recettes de cuisine, manger des tranches de gingembre frais ou encore faire des infusions.

Comment conserver du gingembre ?

Pour bénéficier des différentes vertus du gingembre, mieux vaut le consommer frais. Pour cela, nous vous conseillons de le laisser au réfrigérateur dans un tupperware en verre hermétique (pendant 2 à 3 semaines).

Quelles sont les contre-indications du gingembre ?

Le gingembre peut être contre-indiqué chez les enfants, les personnes souffrant de maladies vasculaires, cardiaques ou de troubles de la coagulation sanguine. De même, il est incompatible avec certains traitements médicamenteux. Dans tous les cas, il est primordial de consulter un médecin en amont.

Partagez cet article