Créée en avril 2020 et basée à Paris, My Little Coupon est une jeune start-up qui a eu l’idée de récupérer les fins de stocks de tissus inutilisés des maisons de Haute Couture et de Prêt-à-porter très haut de gamme afin que les tissus puissent être upcyclés plutôt que détruits.
L’upcycling est un terme désignant l’action de récupérer des matériaux ou des produits dont on a plus l’usage afin de les revaloriser. L’upcycling se différencie du recyclage classique car il ne s’agit plus seulement de réutiliser la matière première mais de lui donner une valeur nouvelle et supérieure à celle d’origine. L’idée est bien ici de pouvoir utiliser les chutes de tissus pour créer des nouveaux vêtements ou même du linge de maison.
Lin, velours, coton, dentelles, satin, soie, organza, denim, lainages,… My Little Coupon propose ainsi à la vente, aux particuliers comme aux professionnels, des tissus avec un large choix de matières, de coloris et de motifs. Ces tissus, proposés en coupons de 1 à 3 mètres (à partir de 14 euros le mètre) sont à retrouver sur le site mylittlecoupon.fr et sur l’appli mobile disponible sur App Store et Google Play. Notez que les frais de livraison sont inclus dans les prix affichés (livraison en France métropolitaine seulement).
« Nous travaillons avec des marques françaises et italiennes » explique Elie Sarfati, le fondateur de la start-up. « Tous nos coupons sont en édition limitée puisque nous ne produisons aucun tissu. » Les acheteurs ne pourront cependant pas connaître les Maisons de couture d’origine des tissus, My Little Coupon ayant signé une clause de confidentialité avec elles (certains tissus sont quand même reconnaissables pour les connaisseurs).
En un an d’existence, la jeune start-up a déjà réalisé 400.000 euros de chiffre d’affaires avec plus de 30.000 clients, « ce qui permet à My Little Coupon de projeter l’ouverture prochaine d’un ou plusieurs points de vente » se réjouit Elie Sarfati. Un succès qui va de paire avec l’émergence du DIY (« Do it Youserlf » ou « faites-le vous-même »), les Françaises et Français étant en effet de plus en plus nombreux à savoir confectionner des vêtements et accessoires de mode, pour eux-mêmes ou pour vendre leurs créations sur des sites d’e-commerce. Une tendance qui s’inscrit dans un cadre plus large de changement des pratiques de consommation (plus économiques et plus écologiques), amplifié par les conséquences de la crise sanitaire.
Stella Giani
