Il s’agit de la première réserve naturelle à caractère essentiellement géologique de l’outre-mer (il n’existe par ailleurs qu’une douzaine de réserves géologiques en métropole).
Cette réserve, d’une superficie de 62 hectares, vise ainsi à la préservation d’un patrimoine exceptionnel, composé d’affleurements d’origine volcanique peu fréquents à la surface du globe, contenant des matériaux témoins de la phase la plus ancienne de l’histoire géologique des Petites Antilles, et présentant des sites paysagers d’une grande qualité.
A côté du patrimoine géologique, la réserve permettra également de protéger la faune et la flore locales, comme le cactus » Tèt a langlé « , une espèce rare et menacée.
Cette nouvelle réserve vient renforcer le réseau des réserves naturelles des Antilles, qui comprend les réserves naturelles nationales de Petite Terre en Guadeloupe, de Saint-Martin, de Saint-Barthélémy, et en Martinique de la Caravelle et des Ilets Sainte-Anne, et permettra de consolider les coopérations internationales en matière de protection et de gestion du patrimoine naturel.
Stella Giani
Pour plus d’informations, consultez le site www.reserves-naturelles.org.